La pêche aux engins et filets est une activité de loisir pêche particulièrement réglementée (arrêté
préfectoral annuel).**
Elle est subordonnée à :
La pêche ligérienne, notamment sur la Loire, est ancrée dans la culture locale depuis des siècles.
Les pratiques des pêches amateur aux engins et aux filets sur les eaux du domaine public fluvial de la Loire-Atlantique sont incluses à l'Inventaire national du Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO depuis 2021, et protégées au titre de ladite Convention de l'UNESCO et du Code du Patrimoine.
Ces activités représentent bien plus qu'un simple moyen de subsistance, c'est un témoignage vivant des pratiques, des savoir-faire et des traditions liées à la Loire.
Elles englobent des techniques de pêche anciennes, des embarcations traditionnelles comme plates de Loire, les toues et gabares, et concernent une grande variété d'espèces de poissons, dont les poissons migrateurs. Les engins de pêche ligériens sont variés et adaptés aux spécificités de la Loire . Nos techniques de pêche respectent le rythme naturel du fleuve et ses écosystèmes. Elles sont conçues pour minimiser l'impact sur l'environnement tout en maintenant les traditions de pêche locales.
C'est un bel exemple d'harmonie entre l'homme et la nature.
Le patrimoine culturel immatériel, comme les traditions orales, les pratiques sociales, les rites, est vulnérable face à la modernisation et la mondialisation. Perdre ce patrimoine, c'est perdre une partie essentielle de notre identité collective.
Certains groupes, en cherchant à préserver la nature à tout prix, entrent en conflit avec les principes des pratiques culturelles traditionnelles, perçues par eux comme nuisibles à l'environnement.
Des attaques contre le patrimoine culturel sont malheureusement fréquentes. Ces actes sont des atteintes directes à l'identité et à l'histoire des peuples. Cela soulève des questions sur la manière de protéger et de transmettre les traditions dans un monde en évolution.
La communauté internationale (UNESCO) s'efforce de répondre à ces menaces, en enregistrant les pratiques séculaires au patrimoine culturel immatériel.
En ce qui concerne la Loire-Atlantique, la pêche amateur de loisir concerne 20 000 pratiquants d'une pêche récréative, et parmi eux, il reste 200 personnes qui pratiquent la pêche aux engins et aux filets. Ce qui représente un infime pourcentage qui devrait être protégé pour son identité reconnue et sa participation effective au pluralisme culturel.
Cela permettrait de respecter et maintenir un équilibre délicat entre la préservation de la culture et celle de l'environnement.
Si vous constatez une pollution localisez précisément(commune, lieu-dit, rive).
Alertez conjointement:
L'ADAPAEF de Loire-Atlantique est membre bienfaiteur de la Fédération Nationale des ADAPAEF reconnue d'utilité publique
(Décret du 5 janvier 2004 - J.O. n°8 du 10 janvier 2004 page 834)